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| Mamoun très très légère..... |
Aujourd’hui opération Salar de Uyuni, désert de sel de 12000km2. Nous roulons sur 75 km de piste bordée de champs de quinoa, avant d'atteindre cette immensité blanche.
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| le point noir, c'est ile des cactus |
Umberto nous fait remarquer des traces noirâtres à une dizaine de mètres du bord et nous explique que des voitures se sont enlisées. On ne peut pas rentrer comme ça sur le Salar nous dit il, les bords sont très instables.
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| un intrus dans le décor |
Effectivement, un peu plus loin, une piste fabriquée rentre dans le Salar sur 300m comme un ponton. Voilà à quoi sert un guide...
Puis nous roulons sur le sel. A l'horizon, une ligne sépare le blanc du sel et le bleu du ciel et c'est parti pour 110 km. C'est irréel.....
Petite pause café, et nous faisons nos premiers pas sur le sel. En fait aucune surprise pour nous, car c' est comme marcher sur un glacier, à la différence que tout est parfaitement plat a des km a la ronde. Et dire qu'il n'y a pas longtemps, des caravanes de lamas traversaient ce désert pour le troc.

Nous repartons.
Un petit point noir apparait au loin, plus nous en approchons plus on devine une ile: c'est l'ile des Cactus. Nous débarquons sur ce site étrange et gravissons le sommet à travers des centaines de cactus qui pour certains, font plus de 9m de haut et ont plus de 900 ans. Nous mangeons sur place et pour une bonne digestion nous en faisons le tour à pied.
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| Umberto a la recherche de cristaux de sel |
En route pour Jirira, Umberto me laisse le volant. Notre destination est au pied d un volcan que l'on aperçoit au loin. Cap droit devant...Je roule à 40 km heure et je me rends compte de toute la difficulté de conduite. Il faut sans cesse contrôler la voiture qui chasse continuellement droite- gauche. On aperçoit de temps en temps, de petits trous d eau. Pas très rassurant..... Umberto me demande de m'arrêter. Il sort du coffre un marteau et une pointerole, s'agenouille près de l'un d eux. On se demande bien ce qu il veut faire. Il retire de jolis cristaux de sel et nous dit que c'est un cadeau pour nos fils. Vraiment très touchant...
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| village de Jirira avec le salar au fond |
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| Brice, le fiston de l instit. |
Lorsque nous arrivons au village de Jirira vers 15h, un groupe de personnes nous interpelle et nous demande si nous n'avons pas vu un bus. Ils doivent se rendre à Uyuni et le bus devait passer à 13h. En réalité il ne passera qu'à 17h15....Nous n'avons plus rien à dire sur la SNCF...
Pendant que mamoun fait causette avec l instit. du village (un grand merci à Gaëlle pour les cours d espagnol) je m'improvise footballeur et joue un moment avec les enfants. Nous leur offrons des friandises.
Encore une journée riche en relation humaine et en beauté de paysages.